Feux de forêt et qualité de l'air

Les feux de forêt en activité principalement dans le nord du Québec affectent la qualité de l'air de façon variable dans la région des Laurentides. Selon les régions où les gens se trouvent et les conditions météorologiques (vents, etc.), les gens peuvent être exposés à des panaches de fumée et une présence importante de smog. 
Il est important de demeurer attentif aux avis locaux des autorités sur la qualité de l'air. 

Effets sur la santé

La fumée des feux de forêt peut affecter tout le monde, peu importe l'âge.
Les gens pourraient donc ressentir :

• du larmoiement;
• des picotements des yeux et de la gorge;
• une toux légère;
• une irritation des sinus;
• un mal de tête.

Toutefois, la fumée peut avoir un plus grand impact sur certains groupes, par exemple les personnes asthmatiques et celles souffrant de problèmes cardiaques ou de problèmes respiratoires, comme l'emphysème et la bronchite chronique. Les symptômes suivants sont moins courants, mais plus sévères et ils pourraient nécessiter un suivi médical :

• essoufflement;
• respiration sifflante (y compris des crises d'asthme);
• toux sévère;
• étourdissements;
• douleurs thoraciques;
• palpitations cardiaques.

Communiquez avec Info-Santé au 811, option 1, si certains malaises persistent ou s'accentuent.

Recommandations

Pour vous guider dans vos décisions à prendre selon les indices de qualité de l'air, vous pouvez consulter les outils suivants ⇓

• Pour les camps de jour et les camps de vacances ⇒ Recommandations lors d’épisodes de mauvaise qualité de l’air pour les camps de jour et camps de vacances

• Pour les services de garde ⇒ Recommandations lors d’épisodes de mauvaise qualité de l’air pour services de garde

Une odeur de fumée et un ciel voilé sont des indices que la qualité de l’air est affectée par la fumée des feux de forêt.

Lorsque cette situation se produit, la Direction de santé publique des Laurentides invite la population à :

• Fermer les fenêtres des habitations, des milieux de vie incluant les services de garde, des écoles et des milieux de travail, et éviter l'utilisation des systèmes de ventilation avec échangeur d'air extérieur;
• Limiter les activités extérieures (sport et travail);
• S’assurer que nos proches isolés, malades, ou très âgés évitent aussi de s’exposer à l’air extérieur;
• Si vous souffrez de problèmes respiratoires (ex. asthme, MPOC), s’assurer d’avoir accès à votre médication et de suivre le plan d’action convenu avec votre médecin traitant.

Pour les personnes obligées de se trouver à l’extérieur (pour le travail, un déplacement, ou toute tâche extérieure) :

• Limiter votre activité extérieure (reporter les tâches non nécessaires pour une autre période, ou les réduire le plus possible);
• Prendre des pauses à l'intérieur.

Est-ce qu’on devrait porter le masque N95 pour se protéger?

Si vous devez être à l’extérieur, le port d’un masque N95 peut être un moyen de protection à considérer. Un masque N95 qui s’adapte bien au visage peut diminuer les symptômes et les inconforts respiratoires occasionnés par la fumée (toux, irritation et mal de gorge). Le port du masque N95 peut néanmoins occasionner des incommodités (ex. humidité, chaleur) chez la personne qui le porte.

Sauf pour certains travailleurs qui sont tenus à des mesures de protection respiratoires, la décision de porter un masque N95 constitue donc un choix individuel. Il s’agit d’une mesure de confort pour toute personne exposée à la fumée provenant des feux de forêt, qu’elle soit ou non atteinte de conditions de vulnérabilité comme les maladies respiratoires et cardiovasculaires ou la grossesse.

Le CISSS des Laurentides met des masques N95 à la disposition des personnes répondant aux critères ci-dessus. 

Notez que les masques bleus « de procédure » ou les masques en tissu ne sont pas utiles, car ils ne filtrent pas les microparticules qui sont dans l’air.