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En général, la population québécoise semble relativement peu exposée au radon dans les bâtiments. Toutefois, dans la région des Laurentides ainsi que dans quelques autres régions du Québec, certains secteurs sont plus propices aux émanations de radon. |
Ces interventions ont eu lieu dans les années 1990 à Oka, de Saint-Joseph-du-Lac et Saint-André-d’Argenteuil. Il s’agissait de la première opération du genre au Québec. Dans les années 2000, certaines municipalités de la MRC d’Antoine-Labelle ont à leur tour fait l’objet de mesures de protection particulières face au risque d’exposition au radon dans les habitations : information de la population, mesure des taux d’exposition, encouragement à effectuer les travaux correctifs nécessaires.
Si vous habitez dans un de ces secteurs propices aux émanations de radon, il est toujours temps de mesurer le radon dans votre maison pour protéger votre famille, si vous ne l’avez pas encore fait. Rappelons que même si vous n'habitez pas dans un secteur à risque, ça ne garantit pas que votre maison soit exempte de radon.
La Direction de santé publique des Laurentides encourage toutes les municipalités et en particulier celles qui sont situées dans des secteurs à risque à mettre de l’avant des règlements municipaux concernant la construction de maisons neuves, en conformité avec la ligne directrice de Santé Canada (992 Ko) et l’édition de 2010 du Code canadien du bâtiment.
Par son action à Oka et Saint-Joseph-du-Lac, la Direction de santé publique des Laurentides, appuyée financièrement par la Régie régionale de la santé et des services sociaux des Laurentides, a contribué, durant les années 1990 et 2000, à faire avancer la recherche sur le radon dans l’air intérieur. La Direction de santé publique des Laurentides continue d’exercer sa vigilance dans notre région et elle prête son expertise au niveau provincial, notamment au sein du Comité intersectoriel sur le radon (235 Ko).
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Radon et exploitation minière |